Gerladine-Walter

Les Facultés de Paris et de Montpellier ont préparé ensemble une semaine dédiée aux étudiants de niveau Master, autour de la question de la formation des canons bibliques.
Géraldine Walter, étudiante en Cycle M 2 Recherche, a participé à la semaine intensive d’enseignement du 18 au 22 janvier 2021. Elle suit également la formation Emouna à Sciences-Po et des cours à l’Institut de Théologie des Arts tout en travaillant en entreprise dans le domaine de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises).

Vous êtes inscrite en Cycle M à l’IPT-Faculté de Paris, pourriez-vous nous en dire plus sur ce qui a motivé ce choix ?
J’ai commencé mes études de théologie en 2014 à l’IPT Faculté de Montpellier, en EàD (Enseignement à Distance). J’ai décidé de continuer en présentiel à la Faculté de Paris où je travaille dans le cadre de mon master sur l’articulation théologie, art et foi. Je me suis intéressée à cette session sur les textes bibliques, et la formation du canon, pour mieux saisir les enjeux de la recherche actuelle sur les différents corpus (Septante et Bible hébraïque notamment).

Qu’est-ce qui vous a le plus fortement marquée durant cette session intensive ?
J’ai beaucoup apprécié le caractère interfacultaire de cette session, avec des étudiants et professeurs des Facultés de Montpellier, de Paris et de Rome. Cela a fortement contribué à la richesse de nos échanges.

Et j’ai trouvé la mise en perspective des travaux de recherche sur la critique textuelle, la notion de texte initial et non plus de texte original, très riche. C’est une démythologisation de notre rapport au texte, à l’écriture, qui n’est pas un ensemble rigide et figé, mais fluide.

Quelle(s) perspective(s) cette session a-t-elle ouverte(s) pour vous ?
La mise à disposition des manuscrits en ligne permet un contact renouvelé avec les textes et leurs origines multiples. Il faut se garder de toute tentation bibliolâtre !

Une phrase pour conclure ?
« C’est la même eau fraîche et féconde qui tombe sur le champ afin que fleurissent rouge le coquelicot, rose la rose et bleu le bleuet. » Basile de Césarée, cité par Valérie Duval-Poujol1.

 

1 Valérie Duval-Poujol est Présidente de la Commission œcuménique de la Fédération protestante de France, elle enseigne la critique textuelle à l’Institut catholique de Paris

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