Destinée aux étudiants de Master et organisée avec la faculté de théologie de l’Université de Genève, la facoltà Valdese de Rome, le département de théologie de l’Université de Lorraine, la faculté universitaire de théologie protestante de Bruxelles et l’Institut protestant de théologie, facultés de Paris et de Montpellier, elle portait sur le thème Herméneutique et Histoire, et impliquait des professeurs de dogmatique et de sciences bibliques.

« Permettez-moi, avant tout, de remercier les organisateurs pour cette semaine interfacultaire et interdisciplinaire. Ils ont osé et ils ont réussi.

Nous avons passé trois jours intenses et riches en ateliers autour du thème Herméneutique et Histoire. En matinée, nous nous sommes retrouvés sous la direction des spécialistes de l’Ancien et du Nouveau Testament et des systématiciens des différentes universités présentes pour réfléchir sur la manière d’articuler l’enseignement biblique et la systématique, et ceci à partir des textes bibliques et autres textes choisis à ce sujet. Les après-midi étaient réservés aux travaux de groupes, et aux séances en plénière pour faire le point des activités de la journée et croiser les idées échangées en petits groupes. La première journée était orientée sur l’articulation de l’Ancien Testament au Nouveau, la seconde journée sur la réflexion concernant le rapport entre exégèse historico-critique (et prétendument neutre) et herméneutique ainsi que sur l’apport des lectures dites contextuelles, et la troisième journée consacrée aux systèmes de référence avec un focus sur le statut et l’histoire du texte biblique (sa stabilité ou son instabilité).

C’était pour moi, et je pense pour les autres étudiants aussi, des moments de rencontres, de partages, d’échanges d’expériences et aussi de découvertes d’autres façons de faire, les méthodes et pédagogies n’étant pas les mêmes d’une université à une autre, et d’un professeur à un autre.  Pour les échanges que j’ai eus avec d’autres étudiants, les impressions sont bonnes. Je dis BRAVO à l’Institut protestant de théologie, et merci de m’avoir offert cette opportunité qui, je l’espère, sera renouvelée l’année prochaine dans une autre université (et pourquoi pas à Rome ?). »

 

Simon Vianou,

étudiant en Cycle M à l’IPT-Montpellier