Le christianisme, et particulièrement le protestantisme, a détruit des images et objets
d’art qu’il a qualifié d’idoles. Mais une idole peut être simplement une image que l’on
n’aime pas et ne comprend pas, ou au contraire une image qui nous séduit et qui exerce
un pouvoir sur nous.
Aujourd’hui, la notion d’idole est toujours pertinente, mais elle s’est déplacée du côté de
représentations mentales ou de structures sociales problématiques. Cette notion ambivalente
peut aussi être positive, et désigner un attachement particulier à un objet ou
une personne.
Nous avons demandé à des représentants de différentes disciples universitaires, mais aussi
à des artistes plasticiens, de nous aider à penser ce concept dans sa diversité conceptuelle,
artistique et plastique. Cette thématique sera reprise et poursuivie lors d’un colloque et
une seconde exposition à l’Université de Strasbourg, les 19 et 20 mai 2020.
Vous pouvez télécharger le programme