À 21 ans, Elias De Jesus Alves a fait sa première rentrée à l’IPT de Montpellier en octobre. Il nous raconte.

« Je suis entré en première année de licence de théologie à Montpellier cette année. Il y a deux ans, à 19 ans, j’ai commencé à éprouver le souhait d’approfondir ma foi. Je suis né dans une famille brésilienne, croyante. J’ai grandi dans le milieu évangélique, tout d’abord en Guyane, puis à Toulouse, où j’ai emménagé à 16 ans avec ma sœur, bientôt rejoints par le reste de ma famille. A 19 ans, j’ai commencé à lire des commentaires des textes bibliques en portugais d’Almeida, les commentaires du théologien américain Scofield, les écrits de Luther, l’anglican John Stott… Cela m’a plu. Après mon BTS en électrotechnique, achevé cet été, et comme je suis encore jeune, avec du temps devant moi, je me suis dit que j’allais continuer d’approfondir ma foi et donc entreprendre la licence de théologie à l’IPT. J’ai quitté Toulouse pour emménager ici, à Montpellier.

Je ne suis pas sûr que j’orienterai plus tard ma vie professionnelle dans un secteur en lien avec la théologie mais rien n’est fermé non plus. J’aime bien l’armée et je me dis que je pourrais y être aumônier militaire, pourquoi pas ?

Depuis la rentrée, les cours ont renforcé encore plus mes convictions, ma foi, ils m’édifient. Et ils ont aussi confirmé mes goûts, notamment pour le Nouveau Testament. J’avais déjà un intérêt plus prononcé pour ces écrits et en particulier ceux de saint Paul. J’aime ses explications, sa manière de penser, la justification par la foi… Cela me plaît d’avoir une meilleure approche du Nouveau Testament, d’en savoir toujours plus.  Le plus ardu selon moi, ce sont les cours de grec et d’hébreu. Surtout d’hébreu ! Cela nous sera utile quand viendra le moment de traduire des textes bibliques, mais en attendant, c’est assez dur.

Parmi les étudiants, certains sont croyants, d’autres non. Cela amène des questionnements auxquels nous, croyants n’aurions pas pensé.

La différence culturelle entre mon église évangélique, très charismatique, et l’IPT ne m’a pas plus choqué que cela. De toute façon, moi, je ne suis pas vraiment comme cela, “charismatique”, je suis plus réservé. »

Propos recueillis par Louise de Benoist