Tu étais animatrice au camp Alternative Théologie, pourquoi ?
J’ai été invitée à rejoindre l’équipe d’animation d’Alternative Théologie car avant d’entreprendre des études de théologie à l’IPT – Faculté de Montpellier, j’étais animatrice. Aujourd’hui, mon engagement ecclésial se situe essentiellement auprès de la jeunesse.

Lors de ce camp, ma mission consistait à être une passerelle entre les participants et le contenu des interventions : créer du lien entre les participants, leur témoigner de ce que je vis dans mes études de théologie. J’avais à cœur de montrer les rapprochements entre ce que nous partagions durant cette semaine et la façon dont la théologie peut être vécue dans un cursus universitaire.

Peux-tu décrire le public de cette seconde édition ?
Le groupe de participants à cette édition d’Alternative Théologie était composé de jeunes actifs mais aussi d’étudiants. Ces personnes venaient de tout horizon et représentaient une vraie diversité des domaines : cela a permis des échanges très intéressants par les pluralités des points de vue et les expériences de chacun.

Parmi les personnes présentes, plusieurs avaient été directement interpellées par leur pasteur ou un membre de leur paroisse, qui leur avait soumis l’idée de se rendre au camp Alternative Théologie. Cette invitation personnelle a permis à certains d’oser s’essayer à la théologie. D’autres avaient dans leur entourage proche, un ministre de l’EPUDF et une certaine familiarité avec la théologie. Cette hétérogénéité était source de richesse, propice au débat.

Qu’as-tu pensé de cet intérêt pour la discipline théologique ?
C’est vrai, certains participants ne sont pas venus pour le choix du thème mais pour l’occasion offerte de découvrir la théologie. C’est une bonne nouvelle pour l’Église et  pour notre faculté !
Ce qui m’a le plus touché lors de cette semaine, c’est la bienveillance et l’écoute fraternelle dont chaque participant a fait preuve envers les autres membres de ce groupe.

Une petite anecdote pour conclure ?
Parfois, les intervenants faisaient des blagues pour lesquelles il était nécessaire d’avoir la référence théologique. Quand j’ai vu que certains participants ne saisissaient pas toujours cet humour, nous avons pris l’habitude de faire un petit geste, celui du hashtag. Je pouvais ainsi leur signaler les « #blaguedethéologie »…un monde qui semble parfois un peu à part. Mais nous avons beaucoup ri !

 

Après une première formation de comédienne à l’Ecole Premier Acte, Ludivine travaille en tant qu’auxiliaire de vie scolaire (AVS) et animatrice en accueil collectif de mineurs (ACM) durant 6 ans. Elle effectue un service civique auprès de la Mission populaire évangélique de France au Foyer Protestant de la Duchère à Lyon tout en commençant ses études de théologie en EAD. Puis elle intègre l’IPT – Faculté de Montpellier en 2017. Elle termine actuellement son année de licence 3 et projette de réaliser son master en Nouveau Testament et Critique Textuelle en 2020