Henintsoa, tu prépares actuellement un Master 2 en théologie appliquée. Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours, et ce qui t’a motivé à faire ce choix ?
Henintsoa Rosolonjatovo : J’ai commencé mes études de théologie en 2015 à l’IPT- Faculté de Paris. Au début des cours, il m’a été difficile de concilier la théologie académique avec ma foi, mais ce n’est qu’après quelques années d’étude que j’ai compris la pertinence de mon choix pour l’IPT et non ailleurs. J’ai un Master 2 Recherche en cours et cette année j’intègre le Master en Théologie Appliquée (MTA) dans le cadre d’un partenariat entre l’Église Protestante Unie de France (EPUdF) et l’Église Protestante Malgache en France (FPMA), l’Église où j’exerce mon ministère pastoral.
Tu as certainement déjà en tête des attentes et des envies vis-à-vis de ton projet professionnel. Peux-tu nous en faire part ?
H.R. : En tant que ministre dans l’Église malgache, c’est vraiment une bénédiction pour moi de pouvoir entrer en MTA. Cette formation me permet d’enrichir non seulement mes expériences dans l’exercice de la fonction pastorale mais elle me permet aussi d’acquérir de précieux outils de la Théologie Pratique. Néanmoins, je n’ai pas abandonné ma passion pour la recherche. Je me projète de continuer en Doctorat à coté de mon ministère pastoral. Valérie Nicolet, ma Directrice de mémoire, me fait entrer petit à petit dans le cercle des chercheurs en Nouveau Testament.
A l’IPT, l’ambiance est à la fois studieuse et amicale. Quels seraient tes mots pour décrire cette institution et l‘expérience que tu en as faite ?
H.R. : La cohabitation des étudiants à l’ITP est très riche par sa diversité culturelle et par sa diversité de sensibilité théologique. Malgré des débats effervescents qu’on rencontre à plusieurs reprises au foyer des étudiants, l’ambiance est tout le temps habitée par la bienveillance et le respect mutuel. Pour décrire ce riche mélange des étudiants, je le comparerais à un bol de salade où chaque étudiant(e), en tant qu’ingrédient, est unique. L’apport de chaque étudiant dans les discussions nourrit l’échange qui donne sa saveur succulente à la salade.