Il revient sur cette année 2021 si particulière et évoque ses espérances pour la rentrée prochaine.

  1. Comment avez-vous vécu cette année d’enseignement en grande partie « à distance » ?

Toutes les technologies du monde ne remplaceront jamais le contact réel entre les gens. D’un autre côté, le mode « visio » a permis à des personnes éloignées qui, pandémie ou non, n’auraient de toute façon pas pu participer en présentiel, de suivre des enseignements. Cet aspect-là est positif. Nous en tirons les leçons pour l’organisation de l’année prochaine, où le recours à la forme hybride – présentiel et visio – sera étendu à nombre de nos manifestations.

 

  1. Quelles sont vos attentes pour l’année à venir ?

Une année la plus « normale » possible, si tant est que ce mot ait un sens ! Pouvoir envisager sereinement de faire de la théologie ensemble en apprenant à réhabiter nos lieux d’enseignement et de recherche.

 

  1. Vous avez mis en place, pour la rentrée prochaine, un temps de découverte de la théologie ouvert à tous. Pourriez-vous nous en dire plus sur les raisons de cette initiative et les objectifs de la démarche ?

Le profil type de l’étudiant en théologie issu d’un milieu d’Église et animé d’un projet pastoral clair n’est justement plus typique. Les origines et les attentes sont très diverses et appellent un traitement pédagogique adapté. Ce « parcours d’entrée en théologie » qui se déroulera les 13 et 14 septembre 2021 permettra de découvrir sous forme d’ateliers ce qui se passe dans ce drôle d’endroit qu’est une faculté de théologie : qu’est-ce que la démarche théologique, quelles sont les matières enseignées, comment s’articulent la théologie académique et le vécu existentiel… ? Autant de questions que plusieurs années d’études permettront d’approfondir, mais qu’il paraît judicieux d’aborder dès le départ en y consacrant le temps nécessaire.

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